• waaafle@jlai.lu
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    5 days ago

    Exclusivement consacré à « l’efficacité des traitements disponibles pour lutter contre les pucerons de la betterave », le rapport identifie deux autres insecticides (le flonicamide et le spirotétramate) aux « impacts limités sur l’environnement et rapidement substituables aux néonicotinoïdes ». Depuis, deux études scientifiques publiées en 2023 et 2024 dans la revue Crop Protection sur la base d’une centaine d’essais menés en champ ont montré qu’ils étaient même beaucoup plus efficaces que l’acétamipride contre la jaunisse virale. Jusqu’à 87 % d’efficacité lorsque le traitement est associé à la plantation d’orge entre les rangs de betteraves contre seulement 55 % pour l’acétamipride.

  • Takapapatapaka@tarte.nuage-libre.fr
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    ·
    8 days ago

    Pour les camarades qui ont la flemme de lire, la source principale de l’article est Hervé Jactel, qui mène les groupes de travail de l’Anses sur les néonicotinoïdes. Il affirme que :

    • il existe d’autres traitements insecticides efficaces sur la betterave, le combo lambda-cyhalothrine / pyrimicarbe (curatif plutôt que préventif), le flonicamide et le spirotétramate.
    • il existe des solutions d’agroécologie pour lutter contre les pucerons, notamment intercaler des cultures qui les repoussent comme l’orge (et on peut aussi combiner ça avec des insecticides).
    • le pic d’attaque de pucerons était en 2020 et n’aurait entraîné une baisse de rendement “que” de 20%.
    • olivier@lemmy.fait.ch
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      2
      ·
      8 days ago

      Intéressant, et on a une idée de pourquoi ces alternatives chimiques (sur l’agroécologie, je conçois que ça demande une organisation de plus longue haleine) ne sont pas plus largement utilisées? Et d’à quel point elles sont utilisées, d’ailleurs?

      • Takapapatapaka@tarte.nuage-libre.fr
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        3
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        8 days ago

        Pas de stats sur l’utilisation actuelle dans l’article. Pour le côté agroecologique, l’article concède que c’est des pratiques plus complexes à mettre en place.

        Au doigt mouillé, je dirais qu’il doit y avoir un mélange de contraintes économiques ou logistiques, d’habitudes des agriculteurs/agricultrices et demarcheurs/demarcheuses, et aussi de taille des exploitations (plus difficile de faire de la polyculture et du traitement curatif sur des dizaines d’hectares, même avec plusieurs salarié.e.s et machines)