• keepthepace@slrpnk.net
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    1 year ago

    Alors en tant que grand fan du tri des déchets recyclable, je dois avouer que le compost, surtout en ville, ça me dépasse un peu.

    Un compostage réussi requiert à ce que entre 90 et 95% de la masse de déchets aient été transformé en CO2. Un bilan quand même très proche de l’incinération. Je vois pas l’intérêt de faire ça dans les maisons (ou les appartements exigus) plutôt que dans les incinérateurs perso? EDIT: je me suis trompé, c’est valable que dans certains cas de bioplastiques, sur du déchet vert c’est de l’ordre de 50%

    Le compostage en tant que hobby ok, perso on le fait parce qu’à la campagne, on a un usage pour le terreau, mais c’est des volumes quand même assez ridicules qui ressemblent quand même plus à de la gesticulation pour s’acheter une conscience qu’à un geste avec un vrai impact.

    • Narann@lemmy.world
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      1 year ago

      Ami du compost, je confirme, c’est quand même pas simple. L’espace, comme tu dis. Ensuite ça amène pas mal d’insectes, de rongeurs, etc. Donc même en campagne, il vaut mieux tenir ça éloigné des habitations.

      En ville, à part avec un système de poubelles vertes régulièrement nettoyées, je ne vois pas trop.

      • EowynCarter@lemm.ee
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        1 year ago

        C’est mon gros problème. J’ai déjà un truc ridicule à la place de la poubelle. J’ai juste pas de place, même avec la meilleure volonté du monde.

    • Snoopy@jlai.lu
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      1 year ago

      Si on regroupe tous les déchets vert des villes, les paysans et paysannes pourraient l’utiliser et cela réduirait l’usage des engrais de synthèse tout en renforçant la biodiversité. :)

      • Olivier@mastodon.social
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        1 year ago

        @Snoopy @keepthepace ouép, mais faut avoir vachement confiance (en tant qu’utilisateur de compost) dans les gens qui ont contribué à l’alimenter. Ou inventer des mécanismes de contrôle qui, à ma connaissance, n’existent pas encore.

        (juste pour être clair, je veux bien que le compostage industriel chauffe suffisamment pour calmer tout ce qui est pollution vivante … par contre, sur d’éventuels pesticides/métauxlourds/…, macache)

        • Snoopy@jlai.lu
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          1 year ago

          Yeah pas simple, en meme temps faut traiter ces dechets et pour moi c’est dans le sol que ça doit revenir. C’est le cycle naturel.

          Pas sous forme de co2. Et effectivement la pollution se retrouve dans notre assiette. On mange déjà des microparticules de plastiques et le pire c’est qu’on continue malgré ces données. :(

      • keepthepace@slrpnk.net
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        1 year ago

        Tu tiens à composter les épluchures pleines de pesticides? ;-) La qualité est très variable, les volumes ridicules. Mieux vaut récupérer les déchets déjà triés et à qualité constante des industries de transformation.

        Rien qu’au niveau transport, je pense que rassembler le compost des villes aura du mal à ne pas avoir un bilan carbone désastreux!

        • Snoopy@jlai.lu
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          1 year ago

          Après pour moi on a pas d’autre choix que celui de composter. 30% du poids de la poubelle vient des dechets alimentaires.

          • keepthepace@slrpnk.net
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            1 year ago

            Si on parle de choix, il faut parler de but. Est ce que le but est d’éviter des émissions de CO2, de créer du terreau, de diminuer le transport d’ordures?

            Perso je pense que c’est un très petit gisement d’économies de CO2 par rapport à l’effort requis, surtout en ville (j’aurais râlé de devoir consacrer de la place à un truc à compost qui peut sentir dans mon appart sans balcon).

            Ce qui me gêne c’est la différence entre le gain et le coût de cette mesure: demander à chacun d’apprendre le lombricompostage pour produire 0.3 m² de compost par an, ça prend de la place et du temps de la part de millions de personnes pour un gain très faible. Mieux trier le compostable dans les centres de tri et faire des composteurs industriels (chauds, avec les bonnes bactéries même capables de digérer certains bioplastiques) ça a plus de sens à mon avis que de demander à chacun de bricoler avec son microcompost.

            Et puis bon, je pense qu’on relativise pas mal ces choses quand on vit à la campagne. En une tonte ou un taillage d’arbre, t’as généré plus de déchets verts qu’en 10 ans de vie en appart. Le moindre potager un peu sérieux va consommer plus de terreau que tout un immeuble parisien ne serait en mesure de fournir.

            Le tri je comprends, mais la production de terreau, elle aura du mal à atteindre un volume intéressant un jour à mon sens.

            • Snoopy@toulouse.social
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              1 year ago

              @keepthepace @Snoopy@jlai.lu Là c’est assez juste.

              Dans mon modèle, je pensais plutot à la ville de Tulle qui a des bac de compostage tout comme on a des collectes de verre, papiers, cartons.

              C’est plus ce modèle qui est interessant et peut avoir une belle synergie avec les jardins partagés, qui, si c’est chapeauté par un ou une maraichère, donne des résultats magiques. :)

              Donc pour moi, c’est le modèle compostage collectif qu’on devrait mettre en avant. Avec controle des dechets et pédagogie.

              • keepthepace@slrpnk.net
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                1 year ago

                Oui, là je comprends mieux. Mais il n’y avait pas une histoire comme quoi les gens mettant n’importe quoi dedans (c’est pas leur faute, le compostage c’est pas simple!) ils n’arrêtaient pas de tuer le terreau?

                • Snoopy@jlai.lu
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                  1 year ago

                  Oui. En effet, meme moi j’ai tué un compost car je mettais trop d’eau en rincant le sceau de compost C’était le compost de la restauration. Et le maitre composteur m’a rexpliqué les bases.

                  Donc faut une phase controle et pédagogie avec fermeture et ouverture des bacs à des horaires précis. Et pourquoi pas un trie des erreurs fréquente dans un compost ? Pains ? Viandes ? Poissons ?

                  C’est comme les premiers secours, il faudrait qu’on fasse tous une formation continue. Après, ce sera ancré dans notre socièté. :)

                • Snoopy@toulouse.social
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                  1 year ago

                  @keepthepace Ya en effet meme moi j’ai tué un compost car je mettais trop d’eau. C’était le compost de la restauration. Et le maitre composteur m’a rexpliqué les bases.

                  Donc faut une phase controle et pédagogie avec fermeture et ouverture des bacs à des horaires précis. Et pourquoi pas un trie des erreurs fréquente dans un compost ? Pains ? Viandes ? Poissons ?

                  C’est comme les premiers secours, il faudrait qu’on fasse tous une formation continue. Après, ce sera ancré dans notre socièté. :)

        • Snoopy@jlai.lu
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          1 year ago

          Iels ont des protocole de test pour ça des les dechets verts de la ville ? Et faut que je vois quel dechets verts iels prennent.

    • bassad@jlai.lu
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      1 year ago

      C’est géré par la ville donc pas de soucis : 1 poubelle classique, 1 poubelle recyclables, 1 poubelle compost. Ça part dans des gros composteurs à l’extérieur de la ville puis le compost obtenu est distribué gratuitement. Après faut pas utiliser ce compost pour le potager car il y a parfois des morceaux dz plastique, polystyrène etc même si globalzment c’est propre.

    • pseudo@jlai.lu
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      1 year ago

      Les déchets verts, c’est surtout des déchets humides, donc beaucoup d’eau. J’ai plus la stat en tête mais dans tout les cas, on voit bien qu’il y a de sérieuses limites à l’incération de l’eau.

      • keepthepace@slrpnk.net
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        1 year ago

        Alors en recherchant, je pense qu’en fait j’avais mal compris une stat. Je m’étais penché dessus lorsqu’on se posait des questions sur les bio-plastiques compostables (j’aide une assoce qui fait du recyclage plastique), et dans ce cadre il y a des exigences pour le plastique qu’on n’a pas pour les végétaux. Pour les déchets verts on a l’air de s’attendre à une réduction de masse de l’ordre de 50-60%.

          • keepthepace@slrpnk.net
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            1 year ago

            Ah ben en fait j’aurais du y penser, c’est la meilleure source. Et ben je m’attendais pas à ce qu’ils donnent des arguments contre le compostage individuel! Mal géré ça peut émettre du méthane, beaucoup plus néfaste que le CO2! Autrement dit, probablement pas une bonne idée de le faire faire aux particuliers mal équipés et pas entrainés!

  • Solumbran@lemmy.world
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    1 year ago

    Et bien évidemment les individus qui respectent ça seront moins taxés pour compenser l’effort supplémentaire qui devrait être géré par le gouvernement ?

  • pseudo@jlai.lu
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    1 year ago

    Moi, j’ai prévu le coup en tentant le bokashi. Techniquement c’est de la fermentation pas du compostage mais c’est une méthode de transformation des déchets d’intérieur qui a ses avantages : pas d’odeur, pas d’insecte ou de vers, ça se désintègre dans la terre en 3 semaines une fois la fermentation effectuée et ça marche aussi comme méthode de précompostage puisque ça accélère un compost dans lequel on le jette et que le bokashi fermenté n’attire plus les rongeurs. Il peut donc rester sans soucis dans le bac de collecte.

    Bon, après côté pratique, je ne suis toujours pas au point.

      • pseudo@jlai.lu
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        1 year ago

        Je ne me souviens plus exactement ce que j’ai suivi mais il y a pas mal de tuto YouTube là dessus.

        L’idée, c’est d’enfermer nos déchets avec des bactéries qu’on a choisi et avec le moins d’air possible. En prenant soin de ne pas prendre d’aliment déjà pourri ou moisi. On a donc, les bactéries de notre choix dans l’environnement adapté, donc elles seulement vont se développer.
        Il faut donc :

        • un seau hermétique à l’air et de quoi isoler le fond pour quand on commence avec un seau quasiment vide de déchet et rempli d’air ; un deuxième seau. Les seaux doivent permettre la collecte du jus de fermentation (double fond par exemple).
        • Des bactéries pour inoculer nos déchets de départ.
        • Des déchets pas pourri pas moisi et pour commencer pas de produits laitiers fermentés.
        • Une petite boîte de stockage intermédiaire.

        On mets des déchets au fond du seau. On rajoute des bactéries, on ferme et on attend une à trois semaine pour lancer le truc. On ouvre le seau maximum une fois par jour pour le remplir. Ça permet de ne pas introduire trop d’air. On collectera dans une petite boîte nos déchets de la journée en attendant d’ouvrir le seau. Tout les 5 centimètres de déchets, on remets des bactéries. Tous les quelques jours, on récupére le jus pour le stocker ailleurs ou on le jette.
        Quand le seau est plein, on le laisse fermenter sans l’ouvrir pendant 3 semaines, pendant ce temps on utilise le deuxième seau en recommençant la même manœuvre. Au bout des trois semaines, on enterre le contenu du seau. L’odeur a changé mais pas l’apparence. Le contenu se décomposera en 3 semaines.

        Moi, je me suis compliqué la tâche en fabriquant mon seau à bokashi moi-même. Je n’ai pas tenté de cultiver moi-même mes bactéries mais c’est possible. Le plus simple, c’est d’acheter un kit (deux seaux avec robinet et du son inoculé aux bactéries). En théorie, si on fait bien les choses, nos bactéries se développent et on peut réutiliser notre jus de bokashi pour inoculer les suivants sans racheter du son à chaque fois.

  • Emanothep@lemm.ee
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    1 year ago

    La métropole de Grenoble collecte les déchets alimentaires dans une poubelle séparée. Le composte generé est donné à des agriculteurs partenaires. A terme il sera aussi utilisé pour faire du gaz. J’ai l’impression que cela marche bien (tout du moins c’est ce que dit la métropole)

  • gamma3_alu@jlai.lu
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    1 year ago

    On a deja une place limité pour une poubelle jaune de 20l avec des sac de 50l placer sous l’évier. Pas de local poubelle en commun dans la copro. On nous parle de composteur, on mets ca ou? Dans le salon?