Anti-productiviste primaire

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Cake day: June 23rd, 2023

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  • Loin de moi l’idee de fendre ces sacs a merde d’extreme droite, mais il a juste fait le calcul que tout le monde devrait faire. CAD : age de debut de carriere + nombre d’annuite = 24 + 42 = 66. Mais c’est la meme chose avec le gvt actuel.

    Sa seule erreur pour le coup c’est d’avoir expliquer ca et d’avoir en face de lui des journalistes qui ne connaissent rien au système de retraite. Attal aurait fait le meme calcul mais il l’aurait formule autrement, il n’aurait pas sorti ce chiffre de 66 ans.

    Au passage si LFI ne touche pas aux annuite (et ce n’est pas dans le programme du NFP), ils pourront baisser l’age de la retraite a 40 ans et le calcul sera le meme : 24 + 42 = 66. La seul diff c’est qu’on pourra partir avant pour toucher beaucoup moins.






  • Et ca donne un argument de plus aux gens pour ne rien vouloir changer a ce model : “Oui mais tu es tombe sur le mauvais patron, change de boite ca ira mieux” et aussi un argument aux liberaux pour dire qu’il faut laisser faire les patrons et que les salaires vont augmenter tout seuls.

    C’est comme le clown de LDLC qui met a mis en place la semaine de 4 jours dans sa boite. Faut pas se faire d’illusion, s’ils font ca c’est car ils s’y retrouvent quelque part, le “bien etre” des salarie-es n’est qu’un effet secondaire de la recherche de profit (de leur profit) sur le dos de toute la misère (économique et écologique) engendre par leurs activites.

    Trop hate que pouyanné offre une 6eme semaine de conges payes a ses employe-es pour voir tous les leche-culs de patrons nous sortir encore la meme chose.









  • C’est un argument très faible a mon avis. Bien sur que tout le monde ne voterais pas pour tout. Tu pourrais par exemple voter pour les infrastructures a mettre dans ton quartier ou immeuble dans un premier temps, tout le monde a une idée et des propositions a faire sur ce sujet.

    Ensuite je pense que bien des gens on un avis et serait content de l’exprimer sur ce que doivent être les institutions, comment doivent fonctionner les hôpitaux, écoles, … Pas en détail bien sur, mais l’idée serait pas de tout décider dans un referendum avec 35 000 questions.

    Si tout le monde a son mot a dire, je ne vois pas dans quel monde on resterais a bosser 35h/semaine pour enrichir une minorité de personne. Si on bosse moins alors on aura plus de temps pour rencontrer du monde et notre avis sera plus “précis” sur bien des sujets.

    Enfin c’est sur que si on nous parle d’immigration ou des paniques bourgeoises 6 jours par semaine, les avis des gens seront pas bien intéressants.




  • Pas du tout d’accord avec l’article. Je vois pas en quoi c’est une victoire d’avoir un gouvernement qui souhaite dissoudre un mouvement ecolo. Qui plus est quand on sait que le meme conseil d’etat a validé la dissolution de la GALE et d’une asso contre l’islomophobie.

    C’est comme l’usage de drone en manif par les flics. Rejete 2 fois par le conseil d’etat, ca a fini par passer. Il leur suffira de re-tenter de dissoudre en ayant fais passer quelques loi criminalisant les membre des soulevement et ca passera.

    Qu’on ne se meprenne pas, je trouve ca bien que les gens qui se regrouppes ne soient pas poursuivis pour association illegale, mais de la a en faire un article en disant que c’est une “Une victoire pour le mouvement ecologiste” et que c’est “une décision juste et légitime”, bah ca justifie la dissolution des autres groupes de mon point de vue. Et la dissolution d’un groupe antifa et anti-raciste n’est pas une victoire.

    EDIT : A voir cet article : Soulèvements de la Terre : « Il s’agit en fait d’une victoire à la Pyrrhus » Partagé sur reddit


  • «L’immigration choisie» contribue-t-elle à cette mise en concurrence ? Je suis absolument opposé à l’importation de main-d’oeuvre. J’entends parfois cela du côté des ministères, des dirigeants: il faudrait faire venir des aides à domicile marocaines ou indonésiennes, qui se chargeront de nos aînés. Je suis contre cette main-d’oeuvre jetable, variable d’ajustement. Pour ces métiers, il faut construire un vrai statut, assurer des revenus. Vous verrez que les postes trouveront preneurs. Vous assumez de dire qu’il faut des frontières ? Bien sûr, qui prétendrait le contraire ? Une frontière ne veut pas dire un mur, une clôture : c’est une membrane poreuse, un seuil. La frontière crée un espace commun, avec des règles que l’on fixe et que l’on respecte. Pas de démocratie, pas de république, sans frontière. Le souci, aujourd’hui, c’est qu’il existe des frontières pour les personnes, mais zéro frontière pour les marchandises, pour les capitaux. Et depuis quarante ans, je suis bien placé en Picardie pour voir les dégâts que cela produit Il y a aujourd’hui des débats sur l’application des obligations de quitter le territoire français (OQTF). Quelle est votre position ? La France est médaille d’or en Europe pour les déclarations d’OQTF, bravo les champions ! Mais moins de 10 % sont appliquées Ça signifie quoi? Qu’on fait vivre des familles, des honnêtes gens, dans la peur, dans l’inquiétude. Concrètement, ce sont des femmes qui vont pointer au commissariat tous les soirs, qui prennent le bus, avec leurs enfants dans les bras. C’est absurde. Absurde aussi pour les policiers, la justice, les agents des préfectures qui croulent sous les procédures. On arrose à tout va, on ne cible pas les vrais dangers. Passons de l’arrosage au ciblage: sur les personnes qui menacent la République, l’ordre public, radicalisées. Que l’on concentre sur eux les moyens policiers, judiciaires et diplomatiques.

    Le Sénat a voté mardi la suppression de l’aide médicale d’Etat (AME), qu’en pensez-vous ? C’est leur marque de fabrique, réussir l’exploit d’être à la fois inhumains et inefficaces. En 2012, l’Espagne a décidé de supprimer l’équivalent de l’AME. Résultat : un développement des maladies infectieuses. Ils sont revenus dessus. Il faut écouter les soignants: ils veulent soigner, point barre.

    Comment fait-on pour porter un discours de gauche dans un contexte de demande de fermeté des Français, y compris à gauche ? Les Français n’aiment pas le bazar, l’impression que rien n’est organisé: les tentes dans la rue, les campements Or aujourd’hui, c’est le cas. A cause de quoi? D’une absence de politiques d’immigration, d’intégration. Il faut un accueil digne, un véritable service public de l’intégration, qui ne dépende pas du ministère de l’Intérieur. D’abord, par l’apprentissage de la langue. L’éducation nationale se charge des jeunes allophones, et ça fonctionne plutôt. On doit avoir l’équivalent pour les adultes entrant sur le territoire. Ensuite, la formation, l’emploi. Et en ligne de mire, le bonheur. C’est frappant, dans les récits, ces jeunes gens qui arrivent pleins d’énergie, pleins d’envie, après avoir traversé des continents, des océans, et se retrouvent découragés, enlisés dans le labyrinthe des papiers, avec un sentiment d’inutilité. Il y a un problème d’intégration car il y a un problème d’accueil? On ne gagne rien par le mauvais accueil, à reculons. Après la guerre d’Algérie, dans les années 60, de nombreuses familles harkis furent envoyées à Amiens, à Doullens. L’administration les a parqués dans des citadelles pendant des années, un provisoire qui a duré, puis les mises à l’écart dans des cités, alors que sur le papier ils avaient tout pour s’intégrer. Ils avaient combattu pour la France. Mais leur mal-accueil a produit des dégâts chez les enfants, de la délinquance, de la toxicomanie, du mal-être. Même si, quand même, massivement, et on ne parle pas de ce qui marche, l’intégration se passe bien, notamment grâce à l’amour.

    C’est-à-dire ? C’est Jérôme, employé de la Sanef [Société des autoroutes du Nord et de l’Est de la France], avec Rachel, Camerounaise sans papiers qui nettoyait des bureaux et a vécu durant une année avec une OQTF. Elle pleurait de peur au téléphone, mais, à la fin, ils se sont mariés à Flixecourt. Et comme dans les contes de fées, qui sait, ils feront des petits Français? C’est une histoire ordinaire.

    La France est sur le podium, en Europe, pour les mariages exo- games. On a, dans la première gé- nération, un tiers des mariages qui se font avec des Français ou des Françaises sans ascendance migratoire. Dans la deuxième géné- ration, on est aux deux tiers. Il y a une intégration par l’amour qui fonctionne bien.

    Le modèle républicain est-il en- core capable de créer un senti- ment d’appartenance qui sur- passe les identités de chacun ? La question, c’est celle du passé, de notre histoire, avec ses pages de gloire et de honte, avec 1789 comme grand héritage, avec notamment le droit du sol. C’est par la citoyenneté qu’on devient français, pas parle sang. Mais il faut, surtout, que notre regard se tourne vers l’avenir: que fait-on ensemble ? Un pays, ce n’est passe regarder l’un l’autre, jusqu’à se comparer, se jalouser. Un pays, comme un couple, c’est regarder ensemble dans la même direction. Faire ensemble, en dynamique, et pas seulement vivre ensemble, en statique. Et il faut maintenir une fierté. Recevoir ses papiers français doit en être une, on devrait en faire une fête civique, pas juste un acte administratif avec un sermon. C’est comme un mariage, le mariage avec la nation.

    Depuis l’attaque du 7 octobre en Israël, certains parlent d’un ris- que d’importation du conflit en France, où vivent les plus gros- ses communautés juive et mu- sulmane d’Europe. Qu’en pen-sez-vous ? Le mot exact, plutôt qu’importation, c’est identification. Les Français de confession juive se sentent solidaires, et en danger, quand Israël est menacé. Les musulmans, les descendants d’immigrés se sentent humiliés quand la bande de Gaza est bombardée, et que le monde laisse faire. C’est pourquoi la France, par son président de la République, devrait porter une parole forte et claire, de cessez-le-feu, déclarer que toutes les vies se valent, que les larmes d’une mère palestinienne valent celles d’une mère israélienne. Pour des raisons internationales, mais aussi pour des raisons de politique intérieure. Tous les citoyens doivent se reconnaître dans sa voix. Aujourd’hui, ce n’est pas le cas, et ça instille un poison dans la société française. L’immigration est-elle un sujet tabou à gauche ? Aujourd’hui, la priorité des Français ce n’est pas l’immigration, c’est celle de Darmanin et de Macron pour faire diversion. La question du salaire, du pouvoir d’achat, des retraites, de l’hôpital qui craque et des écoles qui vont mal viennent avant. Mais justement: dans un pays qui doute, avec des fragilités, qui se sent en déclin, l’immigration inquiète. Il faut de la confiance en soi pour ouvrir les bras. C’est notre travail, politique: redonner confiance, rouvrir un chemin à l’espérance. Et sur l’immigration, le rappeler : durant la crise du Covid, qui étaient les indispensables, les essentiels? A la fois des «femmes et gars du coin» dans les campagnes, qui soignaient des personnes âgées, qui mettaient en rayons dans les supermarchés, et dans les métropoles, des immigrés qui effectuaient, qui effectuent les mêmes métiers. Notre rôle, quand la droite les oppose, c’est de montrer l’immense commun qui les rassemble.

    Vous appréhendiez de détailler votre position sur le sujet ? Non. L’intégration par la langue, par le travail, c’est la gauche de Jaurès à aujourd’hui. ?