Aller sur internet dans ce temps-là c’était accepter que son curseur soit un épis de maïs et qu’il se fasse poursuivre par une vague de texte en couleur.

C’était aussi faire le saut à chaque profil Myspace qui avait une musique de fond qui partait automatiquement en arrière-plan.

iiiAaAOggggryyyyuuuuAAklklkBIIIIP

L’internet au début des années 2000 est LA raison pourquoi je me suis intéresser aux ordis. Avant ça, il n’y avait que des ordis tout seuls qui se parlaient pas.

Ils étaient ben plattes ces ordis là.

mIRC c’était la ou ça se passait. Tellement de bons souvenirs. J’avais aussi ma fanpage Geocities, et ça ma permis de rencontrer mon groupe préféré de l’époque grâce à cette page-la!

“bbbbbiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii rrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr grrrrrrccchhhhhhhhhhhhhh tonk tonk” et “lenteur” seraient mes deux descriptifs de choix.

J’vois peut-être les choses à travers des lunettes teintées rose, mais j’trouve que c’était plus simple qu’aujourd’hui. Sure, fallait se watcher de pas cliquer sur un virus, mais c’est pire de nos jours selon moi avec toutes les crosses que le monde mettent sur internet.

Sinon, c’était bien. J’me fiais beaucoup au bouche à oreille pour trouver des trucs pcq Google était pas encore au point et les alternatives étaient bof.

J’me rappel justement avoir supplier du monde dans un forum pour une invitation au beta de Gmail lmao. Ce forum là m’a introduit à plein d’anime, manga et de jeux, et comment les obtenir. Y’a fini par fermer, donc j’ai migré ailleurs, un peu comme maintenant.

Plus j’y pense, plus de choses me reviennent. Les forums de WoW à leur peak, Google Video vs Youtube avant qu’ils se fassent acheter, edonkey comme alternative à napster, plein de sites fait en Flash (pas juste une partie, le site en entier!) et certains en Silverlight lol. Yeah, bon vieux temps.

Pour avoir vécu les débuts de l’internet grand public, je dois dire que c’était pas mal différent à ce que c’est présentement. Je parle de la fin des années 90

J’ai commencé à aller sur Internet par Prodigy. C’était un vrai racket, je pense que je payais à l’heure. Le premier mois, ça m’avait couté environ 100$.

Les engins de recherches n’étaient pas aussi bons qu’aujourd’hui. En fait, c’était des répertoires de sites listés.

Les systèmes d’exploitation n’avaient aucun logiciel pour se connecter à Internet. Je me rappelle une fois, j’avais formaté mon ordi et comme je n’avais plus les disquettes, j’ai dû aller chercher les logiciels d’Internet (Netscape, les logiciels de connection TCP IP, etc) à Montréal en auto.

Quant tu commençais sur Internet, en gros, tu ne savais pas quoi faire et je ne connaissais aucun site. Je me rappelle d’avoir acheter des revues qui parlaient de sites. C’est de cette façon que j’ai entendu parler de la toile du Québec et de Yahoo.

Dans la même revue, je me rappelle de deux sites en particulier qui m’avait marqués. J’imagine que c’est NSFW alors faites attention si ca existe encore. Il y avait un site qui s’appelait Piercing Mildred qui en gros est un simulateur de tatoos, cicatrices, voodoo, etc. L’autre site était Rate my poo. Un gars faisait caca et les gens pouvait lui laisser des notes sur sa crotte.

En 2000 j’avais genre 2 ans. La première fois que j’ai vraiment meaningfully interagit avec internet c’était en 2005. Sinon c’était des sites de jeux comme spel.nl neopets, chapatiz etc. J’ai eu une phase ou j’avais mon blog d’astronomie quand j’avais genre 9 ans mais je faisait presque juste du plagiat d’articles Wikipedia. Je me souvenais pareil j’avais quand même de quoi de très personnalisé, j’avais un autre site avec des jeux que j’embeddais sur mon site. Je comprenais pas le html même si j’avais essayé d’apprendre mais je réussissais quand meme à ploguer plein de choses et de modifier leur tailles.

Aujourd’hui je suis étudiant en génie logiciel et je fais mon deuxième stage dans une entreprise qui conçoit des applications de restaurants et de gestion de paiements par le web et terminaux. On utilise quasi tout le temps les technologies web en front-end (dans le quel je travaille principalement). Comme quoi j’étais prédestiné un peu à faire ça.

1990 : Il faut pratiquement aller à l’université pour avoir accès à Internet. Il n’y a pas vraiment de fournisseurs Internet, ni de commerce Internet, ni du tout de publicité. Toute forme de solicitation est perçue comme un bris d’étiquette. On nous encourage même à modérer son usage à cause des frais que notre connexion pourrait encourir! Le courriel et le transfert de fichiers par FTP sont les deux outils principaux. On perd son temps sur des forums de type Reddit (USENET), des jeux en mode texte (Nethack, les MUDs, les jeux de rôle par courriel) ou le clavardage (IRC). On doit presque tout faire en anglais parce qu’il ne se passe pas grand chose en français.

2000 : L’Internet est accessible à tous… et à haute vitesse, en multi-média! Mais la vidéo est poche. De nouvelles voix jaillissent de l’ombre avec des possibilités de nouvelles connexions. Le navigateur web est la vitrine du monde. Les outils se démocratisent. C’est l’âge d’or des sites personnels et des blogues. Ceux qui savent écrire et dessiner attirent leurs habitués et ces habitués attirent des publicitaires. Le réseau grandit… Les web rings, les blog rolls, les catalogues de sites qui permettaient leur découverte cèdent graduellement le pas aux moteurs de recherche et aux ancêtres des médias sociaux qui viendront centraliser les échanges à partir de 2005 et gérer l’exposition à ces contenus.

2010 : L’internet fait partie intégrante de nos vies. Ses différents aspects sont assimilés au capitalisme de plateforme, ce qui nous projette à l’époque actuelle où Ronald et son chien se tiennent sur les épaules des géants. Le Far-West appartient maintenant aux «.com». La marge de manoeuvre est plus grande que jamais, mais le cadre d’opération est moins libre en soi. Ce n’est qu’à petite échelle qu’on peut retrouver l’Internet d’antan… à condition d’en accepter les sacrifices! Mais ça peut enfin se faire dans notre langue, encré chez soi.

Geocities, beaucoup de peer-to-peer sur limewire et des fichiers douteux. Napsters pour se faire des listes de mp3.

Le streaming existant pas, on pouvait pirater des jeux et logiciel en 2 minutes super facilement. Sur le browser Netscape, le concept de site statique existait pas. N’importe quel utilisateur pouvait replacer les blocs sur une page à son goût.