La vidéo dure 3:20, voici un résumé (pas de moi)

Les féministes ne nous voient pas comme des monstres en rut violant tout ce qui bouge devant notre passage.

Il n’incrimine pas tous les hommes d’être des violeurs.

Il fait passer le message que tous les types d’homme - âge, csp, origines ethniques et de classes and co - ont participé, participent et participeront à la chose et spécifiquement à ce multi viol.

Il nous dit aussi que quand bien même nous n’ayons violé personne, nous sommes structurellement conditionné par une société encore patriarcale de pouvoir bénéficier de toutes sortes de “facilité”/“opportunité” et que nous avons encore trop malheureusement notre mot à dire plutôt que de s’effacer et de laisser les potentielles victimes (la moitié de la population) s’exprimer s’en toujours ramener la chose à l’individu que nous sommes.

En bref ça parle plus de “privilège” masculin que d’autres choses pour la deuxième partie.

  • Krakaval@jlai.lu
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    2 months ago

    “tout les hommes” ne veut pas dire “chaque homme”. C’est la distinction entre le groupe et les individus. C’est de la sociologie. Spécifiquement ici, il s’agit du fait qu’il n’y a pas de sociologie spécifique des violeurs en dehors du fait qu’ils sont des hommes. Le fait qu’ils soient des hommes est le seul point commun entre eux.

    Prenons ton raisonnement pour le genre opposé.

    https://www.rtbf.be/article/20-des-femmes-seraient-venales-et-preferent-l-argent-au-sexe-10409061

    20% des femmes seraient vénales. Si l’on se concentre sur ces 20%, il n’y a pas d’autre point commun en dehors du fait que ce sont des femmes. Donc ce serait OK de dire “toutes les femmes sont vénales” ? Et de dire à celles qui viennent répondre “non, pas toutes” qu’elles peuvent aller la fermer ?

    • Camus [il/lui]@lemmy.caOP
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      2 months ago

      Vit-on dans une société dominée par les femmes?

      Je renvoie au rapport du Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes, mais vouloir comparer les deux situations, ça n’a juste rien à voir.

      Plus les situations sexistes sont « ordinaires » ou concernent le monde du travail, plus l’écart se creuse : 88 % des femmes perçoivent un problème face à la situation d’un employeur qui embauche un homme plutôt qu’une femme à compétences égales contre seulement 64 % des hommes (un écart de 24 points observé). 78 % des femmes perçoivent un problème face à la situation d’un homme qui commente la tenue vestimentaire d’une femme contre 60 % des hommes (un écart de 18 points observé).

      29 % pensent « que les hommes sont plus performants dans les carrières scientifiques » (11 % en moyenne)

      28 % que « les hommes sont davantage faits pour être patrons » (10 % en moyenne)

      les femmes sont toujours autant nombreuses à déclarer avoir déjà personnellement vécu une situation sexiste : c’est le cas de quasiment 9 femmes sur 10 (86 %).

      74 % des femmes déclarent n’avoir jamais envisagé d’études supérieures ou un métier dans le domaine technique ou scientifique, une proportion qui n’est que de 41 % pour les hommes (soit un écart de 33 points)

      Cette différenciation primaire va déterminer les possibles pour le développement et les choix respectifs des garçons et des filles, les activités qu’ils et elles investissent et les orientations, notamment professionnelles, qu’ils et elles prennent34. Surtout, elle va avoir des conséquences en termes d’inégalités professionnelles structurelles : en dépit d’une meilleure réussite des filles à l’école (en termes de durée moyenne des études, de niveau moyen des diplômes, de taux de réussite aux examens), elles sont toujours sous‑représentées dans les filières prestigieuses et porteuses d’emploi, en particulier les sciences dures, dont le numérique.