Les mines

1. Terrils de Loos-en-Gohelle : ces terrils, résultant des gravats issus des fosses de charbon au cours des siècles précédents, sont classés dans la liste du patrimoine de l’UNESCO. Hauts de 187m (avec 140m de dénivelé), ils hébergent leur propre biodiversité qui se développe depuis l’arrêt de l’exploitation en 1986.
2. Grande saline de Salins-les-Bains : si aujourd’hui nous consommons essentiellement du sel provenant de marais salants, les mines de sel du Jura, existantes depuis le Néolithique, sont tombées en désuétude. Exploitée par un établissement public jusqu’en 1840 et un cartel privé jusqu’en 1962, la grande saline de Salins-les-Bains est aujourd’hui classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.
3. Mines d’argent de Sainte-Marie-aux-Mines : gisements faiblement exploités depuis l’âge du fer, les mines de plomb argentifère de Sainte-Marie vont connaître une ruée au cours du XVIe siècle, devenant un des principaux gisements d’Europe pour le cuivre, l’argent et le plomb, suivi d’une chute brutale en raison de la peste et de la guerre de Trente Ans.
4. Mine à ciel découvert de La Découverte à Decazeville : il s’agit de la plus grand mine à ciel à découvert de France, creusée à partir de 1892 jusqu’en 1965.
5. Usine de traitement d’uranium de Bessines-sur-Gartempe : créée lorsque le CEA découvre en 1947 des gisements d’uranium dans le Limousin, l’usine est reconverti en centre de stockage des déchets après que la dernière mine ferme en 2001, faute de rentabilité en raison de la faible teneur du minerai.