• Magnor@lemmy.magnor.ovh
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    1 year ago

    Autant je ne suis pas un partisan du nivelage vers le bas, autant cet argument ne tiens pas du tout.

    J’ai un doctorat scientifique, je ne gagne pas la moitié de ce que gagne un généraliste. Et ne parlons pas des médecins hospitaliers historiquement bien moins aisés que leurs confrères libéraux.

    Qui plus est, est il vraiment normal d’entretenir un tel système d’inégalités sur la base de “comparons ce qui est comparable” ? En terme de responsabilités, il existe de nombreux métiers très mal payés à fortes responsabilités…

    • citronnier@sh.itjust.works
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      1 year ago

      Si tu es contre le nivelage par le bas, tu comprendras que dire "En terme de responsabilités, il existe de nombreux métiers très mal payés à fortes responsabilités… ", ça m’étonne très fortement.
      Dans ce cas, il faut que les métiers mal rémunérés et avec de fortes responsabilités fassent entendre leurs voix, et non reprocher à ceux qui le font de le faire.

      • Magnor@lemmy.magnor.ovh
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        1 year ago

        L’expression est maladroite j’en conviens. Simplement je trouve la visibilité donnée à ces mouvements de médecins généralistes problématique : les revendications ne sont pas seulement salariales mais aussi idéologiques. Il est notamment demandé d’interdire de pratiquer la vaccination aux infirmiers libéraux. Le discours tenu est toujours de présenter les généralistes comme des parangons dont l’utilité est bafouée et mal reconnue (ce qui peut être vrai) sans s’attarder sur le courant idéologique porté par ces mouvements (lutte contre le tiers payant, prétention a une forme de supériorité sur le reste du corps médical et paramédical, exemption de tout dispositif solidaire type retraite ou impôt). Il ne s’agit pas simplement de “faire entendre leur voix” mais bien d’aggraver une situation déjà extrêmement inégalitaire au sein des services publics au nom d’un exceptionnalisme que je trouve gênant.