cross-posted from: https://jlai.lu/post/434712

[Extrait de l’article]
« L’équipe tient car on n’est pas parti de grands principes. Sur le salaire, par exemple, on a fait un travail avec le Réseau salariat [une association d’éducation populaire] pour comprendre les enjeux des différences de salaires, et c’est au bout de ce processus qu’on a choisi l’égalité des salaires », précise Benjamin. Cette égalité salariale permet aussi de pouvoir financer 17 postes grâce aux actes de soin [2] Aujourd’hui, les 17 salarié·es du centre touchent environ 1.800 euros nets par mois pour un « équivalent temps plein ».
[…]
Cinq médecins généralistes, une infirmière, deux kinés, deux accompagnants sociaux, une médiatrice, trois personnes à l’accueil, une accompagnante à la vie relationnelle, deux coordinat·rices administrati·ves, un·e orthophoniste.

  • joelthelion@lemmy.world
    link
    fedilink
    arrow-up
    12
    ·
    1 year ago

    C’est cool, mais au-delà d’un cercle assez restreint de militants, ça risque d’être chaud de trouver des médecins en les payant 1800 net.

    • BastingChemina@slrpnk.net
      link
      fedilink
      arrow-up
      8
      ·
      1 year ago

      Il n’y a pas que le salaire qui importe dans le choix d’un poste.

      Je connait beaucoup de gens qui ont fait le choix d’une grosse perte de salaire en échange d’une meilleure qualité de vie.

    • Poudlardo@jlai.lu
      link
      fedilink
      arrow-up
      6
      ·
      1 year ago

      J’ai du mal à comprendre le but ? je veux dire, médecins et infirmiers, ce n’est pas le même niveau de connaissance, juste l’écart du nombre d’années d’études en dit long. Donc tous les payer au même salaire n’a pas trop de sens

      • leftascenter@discuss.tchncs.de
        link
        fedilink
        arrow-up
        6
        ·
        1 year ago

        A travail égal, payer des gens différemment parcequ’ils ont eu la possibilité et la capacité d’apprendre en université n’a pas trop de sens non plus.

        • Zoz@lemmy.world
          link
          fedilink
          arrow-up
          4
          ·
          edit-2
          1 year ago

          Le truc, c’est qu’entre un infirmier qui a besoin de 3 ans d’études, et un médecin qui en as besoin de minimum 9, ça fait un écart de 6 années de salaires et de cotisation entre le premier et le deuxième. Cette méthode ne supprime pas un écart, elle l’inverse

      • nicocool84@sh.itjust.works
        link
        fedilink
        Français
        arrow-up
        3
        ·
        1 year ago

        Parce que sans l’attrait du pognon personne ne ferait des études longues ? Et si c’était l’inverse, et que le pognon attirait que les personnes les moins soucieuses d’étudier, et qui ont le moins d’envie viscérale de soigner leurs prochains ?

      • Camus (il, lui)@jlai.lu
        link
        fedilink
        arrow-up
        3
        ·
        edit-2
        1 year ago

        Réduire les coûts pour les patients, puisque c’est un centre autogéré ?

        Édit : le financement est détaillé dans l’article

        Le centre est financé à 60 % via les actes de soin, 20 % par l’Assurance maladie et 20 % par des subventions non pérennes ».

    • Wi(vΛ)lem Ort(Λv)iz@jlai.luOP
      link
      fedilink
      arrow-up
      5
      ·
      edit-2
      1 year ago

      Il y a peut-être plus de médecins (vraiment) de gauche qu’on le pense ? Des praticien⋅nes qui travaillent dans des Centres Santé en France (salariat) au lieu du libéral (Maisons de santé), ça existe un peu partout. On y trouve souvent des gens pour qui l’idéal de la santé et du service public est plus important que de maintenir un niveau de vie élevé, même si l’égalité de salaire n’y est pas pratiquée.

      Edit : L’article date d’avant l’inflation. J’ai pas fait de recherche pour actualiser les infos, mais il y a beaucoup d’autres choses à dire plus intéressantes que “les médecins ne sont pas assez payés là-bas”. Et si on doit se focaliser uniquement sur l’argent / économie, il faut souligner ça :

      Cette égalité salariale permet aussi de pouvoir financer 17 postes grâce aux actes de soin