Une nouvelle version du smartphone modulaire, facile à réparer et durable, est disponible. Il est même possible d’opter pour un système d’exploitation sans Google
Fairphone se vend comme une alternative éthique, durable, et réparable. En réalité, la marque verrouille l’accès aux réparations bas niveau en imposant un monopole opaque par son centre de service partenaire officiel: Cordon Electronics, une entreprise dirigée par la famille Goullet de Rugy.
C’est le seul partenaire autorisé pour les réparations complexes en Europe.
Mais ce n’est pas tout. Ce monopole est techniquement permis parce que Fairphone fournit à Cordon un fichier firehose, un fichier indispensable pour débricker ou restaurer complètement le téléphone (notamment par le mode EDL/QDL du processeur de Qualcomm). Et devinez quoi ? Fairphone refuse catégoriquement de rendre ce fichier accessible aux utilisateurs ou aux réparateurs indépendants.
Résultat:
- Un téléphone modulaire, mais qui peut devenir une brique si vous installez un OS tiers (PostMarketOS, Ubuntu Touch, etc.)
- Un droit à la réparation de façade, entravé par un monopole technique et commercial.
- Une entreprise qui se veut ouverte, mais qui garde pour elle les outils critiques.
C’est le paradoxe Fairphone: un discours de transparence, d’éthique et de réparabilité, mais des pratiques qui rappellent les pires travers des fabricants traditionnels.
Pour ceux qui voudraient soutenir une autre manière de faire de la tech, sachez que vous serez otage d’un prestataire unique, et que même avec de bonnes compétences techniques, vous n’aurez pas les outils pour réparer votre propre appareil et vous devrez payer la taxe Goullet de Rugy.
Si l’Europe veut vraiment défendre le droit à la réparation et la durabilité, il faut exiger:
- La fin de ces monopoles privés qui empêchent la réparation libre
- La publication immédiate des fichiers techniques essentiels comme le firehose
La réparabilité ce n’est pas un luxe, c’est un droit garantie qui ne doit pas devenir la rente d’une vieille famille de la noblesse française.
Chez les Goullet de Rugy, on ne mange peut-être plus de homard, mais on se nourrit toujours très bien sur le dos des autres.
Faites passer le mot, surtout auprès de celles et ceux qui envisagent cet achat “éthique”.
notamment par le mode EDL/QDL du processeur de Qualcomm
J’ai eu des échos d’un ingé qui bosse pour une boite obligée de passer par Qualcomm, et il m’a dit que niveau contrôle propriétaire, ce sont vraiment des rats qui verrouillent plein de trucs par contrat dés que tu utilises leur hardware. Je ne serais pas surpris que ce soient eux qui imposent un prestataire unique et identifié.
C’est le problème de quand on tente de faire avance le open hardware: c’est tellement à l’opposé des pratiques des gros acteurs que t’es obligé à un moment de faire des compromis. Le fairphone est déjà plus gros et plus cher que la concurrence, tout en restant plus ouvert et plus réparable.
Je veux bien fouiller un peu la critique autour des fairphone, mais je connais des gens qui ont installé des OS alternatifs sur les leurs, y a des possibilités.
Un droit à la réparation de façade, entravé par un monopole technique et commercial.
Là aussi y a du compromis. Tu peux changer plein de choses dans le téléphone sans bousiller la garantie. Y a des choses pour lesquelles, par contre, c’est inévitable de mettre des contraintes. Un changement d’écran par exemple, c’est très difficile à faire parfaitement si t’es pas un peu expérimenté et que t’as pas les bons outils.
Le mieux est l’ennemi mortel du bien. D’abord un téléphone réparable. Ensuite un téléphone réparable par n’importe qui. Ensuite un téléphone réparable par n’importe qui et utilisable comme poivrier.
J’ai deja vu passer ce truc. Il m’a fait lever plusieurs drapeaux rouges. Ils vendent du hardware alors que le problème des telephones Linux c’est encore et toujours le software. Ils apportent rien comparé a un pinephone pro, si ce n’est encore une nouvelle plateforme pour les développeurs a devoir supporter.
Ils apportent rien comparé a un pinephone pro, si ce n’est encore une nouvelle plateforme pour les développeurs a devoir supporter.
Je suis pas total d’accord, je vois plusieurs points positifs, au-delà d’avoir une plateforme de plus a supporter (et même ça j’y vois un cote positif:
ce sont des machines plus puissantes pour lesquelles l’utilisation en mode PC sera plus réaliste
ça ouvre aussi le dev vers une direction donnée de hardware,
plus réaliste que ceux qui tripotent pour faire tourner avec plus ou moins de succès vers des androids existant.
qui n'est pas en cours de fermeture complète soit par verrouillage, soit par hardware sans le soft qui va avec
si une de ces boites marche, c’est cool, sinon le dev qu’ils on fait resservira sûrement
ça fait tourner des lignes de production et donne une raison de garder des drivers open source pour les fabriquants
Fairphone se vend comme une alternative éthique, durable, et réparable. En réalité, la marque verrouille l’accès aux réparations bas niveau en imposant un monopole opaque par son centre de service partenaire officiel: Cordon Electronics, une entreprise dirigée par la famille Goullet de Rugy. C’est le seul partenaire autorisé pour les réparations complexes en Europe.
Mais ce n’est pas tout. Ce monopole est techniquement permis parce que Fairphone fournit à Cordon un fichier firehose, un fichier indispensable pour débricker ou restaurer complètement le téléphone (notamment par le mode EDL/QDL du processeur de Qualcomm). Et devinez quoi ? Fairphone refuse catégoriquement de rendre ce fichier accessible aux utilisateurs ou aux réparateurs indépendants.
Résultat:
- Un téléphone modulaire, mais qui peut devenir une brique si vous installez un OS tiers (PostMarketOS, Ubuntu Touch, etc.)
- Un droit à la réparation de façade, entravé par un monopole technique et commercial.
- Une entreprise qui se veut ouverte, mais qui garde pour elle les outils critiques.
C’est le paradoxe Fairphone: un discours de transparence, d’éthique et de réparabilité, mais des pratiques qui rappellent les pires travers des fabricants traditionnels.
Pour ceux qui voudraient soutenir une autre manière de faire de la tech, sachez que vous serez otage d’un prestataire unique, et que même avec de bonnes compétences techniques, vous n’aurez pas les outils pour réparer votre propre appareil et vous devrez payer la taxe Goullet de Rugy.
Si l’Europe veut vraiment défendre le droit à la réparation et la durabilité, il faut exiger:
- La fin de ces monopoles privés qui empêchent la réparation libre
- La publication immédiate des fichiers techniques essentiels comme le firehose
La réparabilité ce n’est pas un luxe, c’est un droit garantie qui ne doit pas devenir la rente d’une vieille famille de la noblesse française.
Chez les Goullet de Rugy, on ne mange peut-être plus de homard, mais on se nourrit toujours très bien sur le dos des autres.
Faites passer le mot, surtout auprès de celles et ceux qui envisagent cet achat “éthique”.
J’ai eu des échos d’un ingé qui bosse pour une boite obligée de passer par Qualcomm, et il m’a dit que niveau contrôle propriétaire, ce sont vraiment des rats qui verrouillent plein de trucs par contrat dés que tu utilises leur hardware. Je ne serais pas surpris que ce soient eux qui imposent un prestataire unique et identifié.
C’est le problème de quand on tente de faire avance le open hardware: c’est tellement à l’opposé des pratiques des gros acteurs que t’es obligé à un moment de faire des compromis. Le fairphone est déjà plus gros et plus cher que la concurrence, tout en restant plus ouvert et plus réparable.
Je veux bien fouiller un peu la critique autour des fairphone, mais je connais des gens qui ont installé des OS alternatifs sur les leurs, y a des possibilités.
Là aussi y a du compromis. Tu peux changer plein de choses dans le téléphone sans bousiller la garantie. Y a des choses pour lesquelles, par contre, c’est inévitable de mettre des contraintes. Un changement d’écran par exemple, c’est très difficile à faire parfaitement si t’es pas un peu expérimenté et que t’as pas les bons outils.
Ça reste moins pire que les autres et ça reste la seule alternative avec une batterie amovible.
Le mieux est l’ennemi mortel du bien. D’abord un téléphone réparable. Ensuite un téléphone réparable par n’importe qui. Ensuite un téléphone réparable par n’importe qui et utilisable comme poivrier.
Je révise mon jugement. Ce sera un PinePhone.
Je crois qu’il ya que le nexx qui 700€ 😞
J’irai regarder.
https://liberux.net/
J’ai deja vu passer ce truc. Il m’a fait lever plusieurs drapeaux rouges. Ils vendent du hardware alors que le problème des telephones Linux c’est encore et toujours le software. Ils apportent rien comparé a un pinephone pro, si ce n’est encore une nouvelle plateforme pour les développeurs a devoir supporter.
Meme Principe que le furiphone.
Je suis pas total d’accord, je vois plusieurs points positifs, au-delà d’avoir une plateforme de plus a supporter (et même ça j’y vois un cote positif:
Après, quand on
tu me dira ce que tu en penses :)