• Snoopy@jlai.lu
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    1 month ago

    Les mouvements anti-genre représentent notre point de départ, mais à mesure que le projet avance, c’est aussi un terme qu’on questionne.

    On s’est confronté·e à des personnes qui ne savaient pas ce qu’on entendait par là. On se retrouve à mobiliser ce terme-là car il est générique, mais on voit bien que de manière plus spécifique, il serait plus parlant de parler de cas d’antiféminisme, d’anti-LGBTQIA+, ou anti-trans.

    Ce qui serait anti-genre, ou “anti-woke” pourrait-on désormais dire aussi, c’est plutôt ce qui est vraiment tourné vers les savoirs académiques. L’expression “anti-genre” a néanmoins l’avantage d’englober l’ensemble de ces attaques.

    En fait, on pourrait avoir une personne sexiste qui ne fait pas partie de l’extreme droite, vote le parti communiste, milite pour l’égalité des salaires, la retraite tout en ayant une vision sur les femmes.

    Ça n’en fait pas une personne d’extreme droite. Ça depasse le seul cadre “ya que l’ED qui est anti-genre”

    Voilà, ce que j’aime dans ce texte c’est que ça élargie l’analyse à la gauche aussi. On englobe toutes les attaques, et on voit cela non pas comme un élément mais un ensemble qui fait partie d’un tout.

    Et je trouve que ça change pas mal de choses sous cet angle.