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Cake day: September 26th, 2025

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  • Il y a des points qui me font tiquer sur les deux premiers films.

    /nerd on

    Si je reconnais que Toy Story 1 n’a pas le scénario le plus complexe du monde, je ne suis pas d’accord avec ce qu’il traite de facilités scénaristiques :

    • Le toit-ouvrant de la voiture n’arrive pas là comme par un hasard bien pratique pour la fin du film. Lorsque Buzz retrouve Woody à la station-essence, c’est par ce même toit-ouvrant qu’il entre dans la voiture. Et la voiture est visible plus tôt depuis la chambre de Andy.
    • La méchanceté de Sid n’est pas gratuite, mais est expliquée de manière peut-être trop subtile. Lorsque Buzz voit la pub qui lui fait réaliser qu’il est vraiment un jouet, il vient de s’enfuir de la chambre de Sid et se retrouve dans celle des parents. Le chien, qui nous a été présenté comme le cliché du bull-terrier violent, le repère et tente de pousser la porte avant de remarquer qu’un homme est en train de dormir devant la télé, et repars sans demander son reste. Au milieu de la journée précisons. Et on parle du chien qui va poursuivre nos protagonistes sur des kilomètres dans le final du film. On peut facilement en déduire que le paternel a quelques problèmes qui se répercutent sur son fils.
    • Woody essaie initialement d’arranger les choses parce qu’il se doit d’être le gentil, c’est vrai, mais il finit par vouloir ramener Buzz, même si ça lui coûte sa place de numéro 1, parce que le bonheur de Andy est ce qui est le plus important. Ça c’est un point sur lequel le personnage évolue.

    Ensuite dans Toy Story 2 :

    • je ne suis pas d’accord lorsqu’il dit que ça ne fait pas sens que Woody désire avoir sa place dans un musée. Il faut se rappeler qu’il arrive avec le bras déchiré chez le collectionneur, et qu’il s’est retrouvé sur la fameuse “étagère du haut juste avant le grenier”, dernière étape des jouets cassés. Son cauchemar à ce sujet est même devenu un template de meme. Donc lorsqu’il se découvre une importance qu’il ne se connaissait pas, rencontre des jouets qui souffrent rien qu’à l’idée qu’on les remette dans une boite, pareil qu’être remisé au grenier, et qu’on lui fait une promesse d’immortalité, c’est compréhensible qu’il soit enclin à se laisser séduire.
    • Lorsqu’il dit que Woody aurait dû connaître ses produits dérivés et autre pubs, puisque il s’est trouvé sur les étals d’un magasin, il faut se rappeler que Woody est un vieux jouet. D’une époque où, si on se fie à la série en noir et blanc qui lui est dédiée, les télés étaient moins répandues et la pub moins omniprésente. Même les points de vente étaient différents. Les centres commerciaux ne s’étant pas encore répandus comme la peste.

    /nerd off
    En tout cas, sa lecture du 4 m’a donné envie de le revoir. Même avant le premier visionnage, j’avais des appréhensions puisque je le trouvais superflu, et il m’avait effectivement déçu. Qui sait, j’aurais peut-être un avis différent cette fois.







  • Je lis Aurora, de Kim Stanley Robinson. On embarque avec l’équipage d’un vaisseau générationnel sur les dernières décennies de son voyage, et on suit leur vie autour de leur point d’arrivée dans le système de Tau Ceti. Forcément, tous les problèmes rencontrés n’ont pas été pris en compte. Les systèmes fragiles du vaisseau et l’ordre social sont à un cheveu de s’effondrer, et le caillou de destination n’est pas aussi accueillant qu’escompté.
    Parfois la science est un poil trop dure pour moi, mais le côté social (qui est sans doute ce que j’aime le plus dans la SF) n’est pas négligé. C’est assez équilibré.

    Et je relis Berserk de Kentaro Miura.
    Lors de ma première lecture, la surabondance de violence sexuelle, et particulièrement sa présentation limite aguicheuse, ne m’avait pas autant frappé ; on comprend facilement que Miura ait fini par, heureusement, regretter cette débauche. Entre l’éclipse et tout ce qui entoure Wyald, l’apôtre à tronche de singe, mon estomac balance lorsqu’il s’agit de départager ce qui est le plus répugnant…




  • I’ll keep playing Trails in the Sky 1st Chapter, which I didn’t expect to enjoy so much. I’ve gotten older since I played Sky FC in 2012, my tastes have changed, and I gave up on this series with Cold Steel. And yet, the character writing makes them as vivid as they were so many years ago, the same goes for the world in which they evolve. I guess it’s Falcom that lost something along the way in that regard.

    But if there is one thing Falcom hasn’t lost, it’s their ability to make enjoyable combat systems. The action part works well enough to be enjoyable, as expected from the makers of Ys, and does not overshadow the turn-based part, which offers a good challenge even on normal difficulty. I like having to think about what tools I have at hand and adjust my build accordingly for the more difficult fights.




  • Je joue à Trails in the Sky 1st Chapter, le remake en belle 3D du jeu PSP portant peu ou prou le même nom. Je ne m’attendais pas à l’aimer autant, j’ai pris de l’age entre-temps, mes goûts ont changé et j’ai abandonné cette série. Et pourtant, l’écriture des personnages les rend aussi vivants que la première fois, idem pour le petit monde dans lequel iels évoluent. Il faut croire que c’est Falcom qui a perdu quelque-chose en cours de route de ce côté-là.
    Et cette OST… J’en verserais presque une larmichette en entendant certaines pistes. C’est très respectueux du matériau d’origine tout en le mettant au gout du jour.
    Autre bonne surprise : les combats même en normal offrent un challenge appréciable. Il faut prendre le temps de regarder quels sont les outils à notre disposition et revoir notre build en conséquence pour les boss.
    Bon, j’y retourne. Il y a encore du boulot si je veux voir princesse Joshua à l’académie royale en full 3D 😂